Sciences Economiques

Les intérêts et les limites de la

Par CECILE DECONS, publié le mardi 29 janvier 2019 16:31 - Mis à jour le mardi 29 janvier 2019 16:31

Quels sont les objectifs, les effets directs et indirects de la baisse de l’impôt sur les sociétés?

 

Depuis le dernier quinquennat, l’état a commencé à réduire l’impôt sur les sociétés, qui est l’impôt sur les bénéfices d’une entreprise (IS). Cet impôt, qui équivaut aujourd’hui à 33,3% des bénéfices est le plus élevé dans toute l’Union Européenne avec une moyenne de 21,9% selon le magazine Alternatives économiques dans l’article «La fiscalité du capital ne pénalise pas la France» extrait de l’édition numéro 114 paru en février 2018 en page 40-41 écrit par Claude Demma. Il devrait subir une diminution pour atteindre 25% en 2022 comme le dit l’IFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations publiques) dans l’article «Baisse de l'impôt sur les sociétés : pourquoi Macron fait mieux que Hollande» paru dans Le Figaro Economie le 17/01/18. Cette mesure a plusieurs objectifs, des effets directs et indirects.

 

Les objectifs de cette réforme sont, en réduisant les charges des prélèvements obligatoires, de rendre le pays plus attractif pour les entreprises. En effet les sociétés préféreront s’installer en France où les prélèvements seront plus faibles plutôt qu’à l’étranger. De plus, les bénéfices servent à amortir le capital fixe à remplacer, à investir pour créer de nouveaux emplois (environ 135.000 nouveaux emplois marchands créés) ou faire de la recherche et développement dans le but de faire avancer le progrès technique (innovations)… En réduisant cet impôt, l’état souhaite rendre possible ou plus facile la réalisation de toutes ces mesures.

 

Les effets obtenus dès la mise en place progressive de cette réforme seront de relancer l’économie.

En effet, selon l’IFRAP dans l’article «Baisse de l'impôt sur les sociétés : pourquoi Macron fait mieux que Hollande» paru dans Le Figaro Economie le 17/01/18; ces réductions d’impôts permettraient une augmentation du produit intérieur brut (PIB) français, subissant une augmentation de 20,8 milliards d’euros d’ici 2022 grâce à une hausse des investissements, de la consommation des ménages et du commerce extérieur.

 

En revanche, les conséquences de cette baisse de l’impôt sur les sociétés seront une diminution des recettes fiscales de l’État («environ 13 Milliards en moins de fiscalité pour l’État en 2022»), comme mentionné par Agnès Verdier-Molinié dans la vidéo de l’article «Baisse de l'impôt sur les sociétés : pourquoi Macron fait mieux que Hollande» paru dans Le Figaro Economie le 17/01/18, ce qui entraînera par conséquent une augmentation d’autres prélèvements ou de diminution de certaines dépenses publiques pour équilibrer le budget de l’État et tout ce qu’il finance. C’est l’équilibre Budgétaire.

 

Pour conclure, cette loi qui semble déjà apporter des résultats positifs pour les entreprises (bénéfices) et pour l’attractivité de la France mais, on aurait pu souhaiter une mise en œuvre plus rapide de cette loi avec un délai plus court pour viser les 25% d’imposition car cela est fondamental dans l’objectif de faire baisser le taux de chômage qui est une priorité en France aujourd’hui.

 

Charf Guilhem, Aldakhil Joudi et Gras Florian (204)