Sciences Economiques

Les intérêts et les limites de la baisse de la taxe d'habitation - Bettayeb Bilal et Jacquemont Nolan

Par CECILE DECONS, publié le lundi 28 janvier 2019 15:01 - Mis à jour le lundi 28 janvier 2019 15:01

La diminution de la taxe d’habitation est une réforme datant de 2017 visant à réduire grandement le montant de la taxe d’habitation. Quels sont les objectifs de cette réforme et peut-on vraiment s’en réjouir ?

 

                Tout d’abord, intéressons-nous aux objectifs de cette réforme. A première vue, elle a pour but de diminuer les contraintes fiscales des français. Mais, elle s’inscrit surtout dans la politique de croissance économique du gouvernement. Selon « Une fiscalité moins redistributive » dans Alternatives économiques (Hors-série n°115) publié en Octobre 2018 par Claire Alet, cette diminution causerait une baisse de 3 milliards d’euros dans le budget de l’Etat. Cette baisse du budget est compensée par la hausse d’autres taxes : le gouvernement réorganise donc le budget de l’Etat, afin d’atteindre un déficit public à moins de 3% du PIB d’ici 2022.

                Selon l’article « Suis-je concerné par la réforme de la taxe d’habitation » paru sur le site impots.gouv.fr le 10 octobre 2018, pour bénéficier de la diminution de la taxe d’habitation, il ne faut pas bénéficier plus que le Revenu Fiscal de Référence (RFR), ce qui concernerait, selon l’article « Les grandes réformes de la rentrée » paru dans Le Particulier (n°1136) en Septembre 2017 et écrit par Nathalie Cheysson-Kaplan et Anne Dayraut, 16.6 millions de ménages.

                D’après l’article « Suppression de la taxe d’habitation dès 2019 ? » paru le 10 décembre 2018 sur le site Capital.fr, en 2018, c’est une diminution de 30% qui a eue lieu en 2018 et une diminution de 80% prévue en 2019. D’après l’article « Les grandes réformes de la rentrée » paru dans Le Particulier (n°1136) en Septembre 2017 et écrit par Nathalie Cheysson-Kaplan et Anne Dayraut, la diminution de la taxe d’habitation augmenterait le pouvoir d’achat des français de 0.7%.

 

Pour conclure, on peut dire que cette réforme serait réjouissante si elle était seule. Mais, cette diminution est compensée par l’augmentation de nouvelles taxes, comme la contribution sociale généralisée (CSG) par exemple.

Bettayeb Bilal et Jacquemont Nolan