Sciences Economiques

Les intérêts et les limites de la suppression de la taxe d'habitation - Cassandra et Ludmilla (203)

Par CECILE DECONS, publié le mardi 29 janvier 2019 11:07 - Mis à jour le mardi 29 janvier 2019 11:07

Problématique : Quels sont les objectifs direct et indirect de la diminution de la taxe d'habitation ?

 

La diminution de la taxe d'habitation vise à stimuler l'activité économique de l’État pour créer des débouchés, c'est une manipulation politique budgétaire pour créer du pouvoir d'achat. Donc une baisse de l'impôt sur le revenu, une baisse des taxes et une augmentation sur le revenu.

D'après l'article « une fiscalité moins redistributive » (page  38) dans Alternatives Économique, n°115, paru en Octobre 2018, Claire ALET écrit que grâce au quinquennat sur la diminution de la taxe d'habitation a entraîné une diminution sur la fortune immobilière, en somme cela entraîne une augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée et l'impôt sur le revenu. En outre, cela est contradictoire par rapport à la politique budgétaire.

D'après l'article « les grandes réformes de la rentrée » (page 24) dans Le particulier, n°1136, paru en Septembre 2017, écrit par Nathalie CHEYSSON-KAPLAN et Anne DAYRAUT et d'après « suppression de la taxe d'habitation : Qui est concerné ? » dans impôtsurlerevenu.org, paru en 2018, il est écrit que lors de la campagne de 2017, il y a une mise en place de l'exonération sur la taxe d'habitation de 80 % dans les foyers. Celle ci serait concernée pour les contribuables dont le revenu fiscal est inférieur à 20 000€ par part pour un couple sans enfants.

Selon une étude de l'Observation Française des conjectures économiques, l'exonération serait profitable aux classes moyennes, donc qui ont des conditions modeste, en plus d'un plafond d'aide qui leurs est versé en fonction de leurs revenu. Cependant, 16.6 millions de ménages percevraient la réforme mais seul 69 % ont un revenu compris entre 14 820€ et 23 840€ par an. Leurs pouvoirs d'achat pourra donc monter jusqu'à 0.7 % de plus. Cette mise en œuvre sera supprimée progressivement sur 3 ans à hauteur d'un réduction de 1/3 chaque année.

Pour conclure, il existe autant d'effets directs qu'indirects et pourtant l'exonération ne peut être profitable pour tout le monde.

 

Duplantier Cassandra et Aujard Ludmilla (203)